
The Revenge of the Mysterious Black Horse
By Storybird

15 Sep, 2023

Le vieux fermier, Marcel, se préparait pour la grande réunion de famille. Il se sentait anxieux, mélangeant la joie de retrouver ses proches et une certaine appréhension due à d'anciens souvenirs.

Ses deux filles, Geneviève et Odette, étaient les premières à arriver. Elles installèrent leurs familles dans les chambres, tout en bavardant et en riant.

Marcel était ravi de revoir son fils, Thomas, qui était venu avec son mari, Julien. Thomas, toujours le joyeux lurçon, illuminait la pièce de sa bonne humeur.

L'arrivée de l'oncle Fernand fut un événement. Malgré son âge avancé, il se déplaçait avec vigueur et une étincelle malicieuse dans ses yeux bleus.

La soirée se déroula dans la joie et la bonne humeur, Marcel se détendit peu à peu, profitant du bonheur que lui apportait cette réunion.

Alors que la nuit tombait, la ferme fut soudainement enveloppée d'un silence lourd, étrangement étrange. Marcel sentit un frisson lui parcourir l'échine.

Un bruit fracassant rompit le silence. Marcel se précipita vers le hall, le coeur battant, son sang se glaçant dans ses veines.

La porte d'entrée était en ruine. Les débris de bois éparpillés sur le sol témoignaient de la violence de l'impact. Marcel sentit son souffle se bloquer en voyant la cause du chaos.

Un cheval d'un noir profond se tenait dans l'embrasure de la porte. Ses yeux étaient d'un vert sinistre, contrastant violemment avec son pelage sombre.

Marcel reconnut immédiatement la bête. C'était le cheval qui avait dévoré son père lorsqu'il était jeune. La peur le paralysa, l'empêchant de réagir.

Le cheval sembla sourire, révélant des crocs acérés. Marcel comprit alors que cette nuit tournerait au cauchemar. Il se précipita pour alerter les autres.

Mais il était trop tard. Le cheval s'était déjà lancé à l'attaque, fauchant les membres de la famille un à un. Marcel ne pouvait qu'assister, impuissant, au massacre.

Geneviève, Odette, Thomas, Julien, même l'ancien Fernand... tous tombèrent sous la férocité du cheval, leur vie fauchée sans pitié.

Marcel était le dernier debout, incapable de bouger ou de détourner le regard de l'horreur qui dévastait sa famille. Le cheval noir tourna ses yeux vers lui.

Plutôt que d'attaquer, le cheval fit quelque chose d'inattendu. Il s'éloigna lentement, laissant Marcel seul au milieu du chaos sanglant.

Marcel tomba à genoux, submergé par la douleur et l'horreur de ce qui venait de se passer. Il était le seul survivant de cette terrible tragédie.

Le cheval noir disparut dans l'obscurité, laissant derrière lui une traînée de désolation et de mort. Marcel était seul, confronté à l'immensité de sa tragédie.

Il restait là, perdu dans son chagrin, la réalité de la situation commençant à peine à s'insinuer dans son esprit. Il venait de perdre toute sa famille.

Marcel pleura jusqu'à l'aube, ses larmes se mêlant au sang de ceux qu'il aimait. Le jour se levait sur une nouvelle réalité, sombre et douloureuse.

Il était le dernier de sa lignée. Son héritage était réduit à néant. Tout ce qui lui restait étaient les souvenirs heureux d'une vie qui n'existait plus.

Marcel se leva lentement, le cœur lourd de tristesse. La maison, autrefois pleine de vie et de joie, n'était plus qu'une coquille vide, un monument à la mémoire de ceux qui étaient partis.

Il regarda la porte détruite, preuve de la violence de la nuit passée. Chaque détail de la scène était un cruel rappel de ce qui s'était passé.

Chaque morceau de bois brisé, chaque tache de sang, chantait le morne récit de la fin de sa famille. Marcel était seul, la dernière victime de la vengeance du cheval noir.

Le temps passait, et Marcel restait perdu dans sa douleur. La ferme était silencieuse, comme si elle pleurait avec lui. La vie telle qu'il la connaissait était finie.

Le souvenir du sourire du cheval noir le hantait. C'était le signe de sa victoire, la manifestation de sa cruauté. Marcel portait désormais le fardeau de cette nuit en lui.

Avec le recul, Marcel comprit que le cheval noir n'était pas venu pour le détruire, mais pour le laisser seul, enchaîné à la mémoire de cette nuit terrifiante.

Le souvenir de sa famille l'accompagnerait toujours. Malgré la douleur, Marcel savait qu'il ne devrait jamais oublier. Il avait un devoir envers eux.

Marcel décida de reconstruire la ferme, seul. Cette tâche serait sa thérapie, un moyen de se rapprocher de sa famille disparue. Ce serait son hommage à eux.

Il savait que le chemin serait difficile et douloureux, mais il était prêt. La mémoire de sa famille lui donnerait la force de continuer, de vivre.

Marcel s'engagea dans cette nouvelle vie, porté par l'amour de sa famille et la mélancolie de leur absence. Il était seul, mais jamais vraiment.

Dans son cœur, Marcel gardait le souvenir de sa famille, sa force et sa motivation. Et dans chaque coin de la ferme, l'esprit de sa famille continuait à vivre.

Au fur et à mesure que la ferme renaissait, Marcel trouvait une certaine paix. La présence hantante du cheval noir s'estompait, remplacée par le souvenir de ceux qu'il aimait.

Marcel a gardé en lui le souvenir de cette nuit tragique, et le sourire cruel du cheval noir. Mais la mémoire de sa famille, leur amour, fut toujours plus fort.

La ferme était devenue un symbole de résilience et d'amour. Marcel, le dernier survivant, portait l'héritage de sa famille avec fierté, malgré la douleur de leur perte.

Marcel continuera à vivre, à se souvenir, à honorer ceux qu'il a perdus. Le cheval noir a détruit sa famille, mais n'a pas réussi à briser son esprit.